État des risques : de l’ERNMT à l’ERP (état des risques et pollutions) 

Avant janvier 2018, le bailleur ou le vendeur d’un bien immobilier devait remettre au futur occupant un ERNMT. Ce formulaire informait le locataire ou l’acquéreur des risques naturels, miniers et technologiques auxquels était exposé l’immeuble, la maison ou le terrain nu.

Depuis janvier 2018, ce formulaire prend en compte la pollution des sols et change de nom. L’ERNMT est ainsi devenu l’ESRIS : État des Servitudes Risques et Informations sur les Sols. Depuis, lors de la transaction immobilière, le locataire ou l’acheteur sait notamment si le terrain risque d’être pollué. La section concernant le PPRT (Plan de Prévention du Risque Technologique) a également été modifiée.

Au mois d’août 2018, l’ESRIS a de nouveau changé de nom et de contenu en devenant l’état des risques et pollutions (ERP).

Il devenait en effet nécessaire d’informer aussi les locataires et acheteurs des zones à potentiel radon (un gaz naturel cancérigène très présent dans certaines régions).

Sinon, comme l’ERNMT et l’ESRIS, l’ERP a une durée de validité de 6 mois Pour sécuriser la transaction immobilière en dégageant la responsabilité du propriétaire (ou du mandataire), mieux vaut faire intervenir un diagnostiqueur certifié pour établir l’ESRIS avant une vente ou une location.